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VERSION FRANÇAISE   de :

Krey Family History - History of the Michael Krey line in West Prussia

 

Histoire de la Famille KREY

Histoire de la lignée de Michaël Krey en Prusse Occidentale

Tirée de la recherche de Keena Krey Price’s en Allemagne et en Pologne

y compris une visite au « Greenhof » en 1979

Michael KREY est né à GROSS LINAU,  Neu Paleschken, en Prusse Orientale en 1764 . C’est la date la plus éloignée a laquelle nous avons pu remonter en ce qui concerne la lignée des KREY, probablement parce que les registres paroissiaux de Neu Paleschken ont été détruits . Cependant, le nom des KREY est tout a fait connu dans cette région et remonte aux années 1600 . Nous ne pouvons seulement que deviner comment les KREY sont arrivés dans cette région au départ .

-          Avant le 13ème siècle, cette région de Pologne était largement occupée par des tribus slaves . En 1228, le Duc Polonais de Masovia invita les Chevaliers Teutons à l’aider à soumettre les païens de Prusse Orientale . Appelés les « Deutche Ritterorden », leur dessein était de gagner les gens au Christ et de créer une communauté chrétienne . Pendant les deux siècles suivants, des colons convergèrent vers ce qui est à présent la Pologne, venant de nombreuses régions, la majorité étant des Allemands provenant de Silésie et de Rhénanie . Des fermiers s’installèrent là-bas ainsi que des chevaliers et des citadins . Nos ancêtres auraient pu venir là haut en tant que fermiers en quête d’une meilleure opportunité et probablement de promesse d’obtenir de la terre .

 -          Une autre possibilité serait qu’ils soient venus après la Guerre de Trente Ans (1616-1848)  . Cela a commencé par une guerre civile entre les Protestants et les Catholiques Romains dans les états allemands et, au moment où elle fût terminée, elle avait dévasté la plupart de l’Europe . A cette époque là, beaucoup de gens s’enfuirent vers l’est et trouvèrent asile en Pologne . Des villages, des villes entières avaient disparu . Les fermiers, qui venaient en Pologne chercher la liberté et leur gagne pain, amenèrent les méthodes agricoles pratiquées en Europe Occidentale .

 -         Une troisième possibilité est qu’ils soient venus pendant la guerre de 1655- 1660 . Durant cette guerre, une importante armée a dépossédé la Prusse à la Pologne et à la Suède au bénéfice de Frédérick William qui gouvernait l’un des états allemands .

Les fonctionnaires officiels et officiers allemands sont venus en Pologne, sont devenus la classe gouvernante et ont reçu de la terre en récompense .

A l’époque de Michael KREY, la Prusse était au sommet de sa puissance . Frédéric le Grand avait pour but la germanisation de la région en faisant venir autant d’Allemands que possible à la campagne .

Le fils de Michael, Jacob (voir arbre généalogique) est né dans le même village que Michael (son père) en 1797 . L’église dans laquelle il fut baptisé est toujours là . Elle est située dans un paisible village fermier rempli de poulets, d’oies et de vaches, avec des allées bordées d’arbres, et entouré de collines ondulées . Les églises étaient luthériennes (ou évangéliques) et étaient le centre de la vie spirituelle, sociale et culturelle .

Jacob s’est marié dans une église voisine de Neu Barkoschin (photo)  en novembre 1824 avec Catharina Martcinki de cette même paroisse . Ils avaient tous deux 27 ans environ .L’église de brique où ils se sont mariés est toujours debout . Elle est entourée de très peu de fermes et est située de l’autre coté d’un lac .

Apparemment, ils ont déménagé dans une ferme plutôt vaste à quelques kilomètres de là appelée « Gruenhof »(«Green Court » ou « Espace Vert ») là où tous leurs enfants sont nés .  Il se peut qu’elle appartenait à la famille de l’épouse puisqu’elle était située dans la paroisse de celle-ci .

En moins de cinq ans, quatre filles sont nées de sorte qu’à la fin de l’année 1830, ils avaient Henrietta âgée de 5 ans, Wilhelmine âgée de 4 ans, Caroline âgée de 2 ans et Juliana était un nouveau-né née en Juillet 1830 .

La ferme proprement dite fut décrite par une famille polonaise qui l’avait vue avant qu’elle ne tombe en ruines peu après la deuxième guerre mondiale .  Ils ont dit qu’elle faisait 170 acres incluant une forêt et de vastes champs de seigle . La maison était construite en briques et l’ameublement comprenait des meubles en pin, des fours en terre et des métiers à tisser . Il y avait aussi une étable pour les chevaux et une grange pour le foin et les vaches à lait . Il y avait également sur la propriété un forgeron et deux appartements pour les domestiques . Les domestiques avaient leurs propres étables où ils gardaient leurs animaux . Une allée circulaire menant vers l’une des routes principales pour Dantzig entourait un petit verger de pommiers .

A cette époque là, l’épouse habituellement prenait soin du jardin et de la basse cour . Elle confectionnait aussi les vêtements de la famille . Certaines familles avaient une servante pour le ménage et il se pouvait, qu’en été, une paysanne vienne apporter une aide supplémentaire .

Catharina et Jacob considéraient que ce serait une bénédiction que d’avoir des jumeaux et ils eurent effectivement des garçons après avoir eu 5 filles de suite . A l’âge de 41 ans, elle accoucha de Karl Gustav et de Ferdinand Julius (voir arbre généalogique) . Catharina n’eut pas la possibilité de profiter de ses jumeaux très longtemps, car elle mourut alors qu’ils avaient 2 ans seulement, juste avant Noël 1839 à l’age de 43 ans . ses filles avaient 13, 11 et 6 ans .

Un an après sa mort, Jacob épousa Susanna Wohlert . Elle avait 27 ans et il en avait 45 . Elle eut un garçon et quatre filles, l’une d’elles mourut à 1 an .

Susanna était à Gruenhof depuis 7 ans quand Ferdinand mourut . Cela a du être un coup terrible pour Gustav que de perdre son frère jumeau après avoir vécu 10 ans ensemble à la ferme .

A cette époque là, il était courant, pour les garçons, d’apprendre un métier à côté de celui de

fermier . Souvent, l’aîné ne pouvait pas hériter de la ferme familiale car il devait attendre que son père meure pour prendre sa suite . Karl Gustav était un « maître cordonnier » . Il se peut qu’il ait appris son métier dans un village voisin ou plutôt à Dantzig, la ville principale de la Prusse Orientale . C’est aussi probable qu’il ait voulu exercer son métier dans une ville plus grande . Pendant qu’il était à Dantzig, il rencontra et épousa Augusta Wilhelmina Boldt à l’âge de 31 ans . Augusta avait 22 ans . Les Boldt étaient des gens assez importants à Dantzig, le père était brasseur (ou bottier ?) et c’était une profession très haut placée à l’époque . A un moment, Gustav a du changer de profession pour devenir fonctionnaire dans les chemins de fer . Celle-ci était également une profession bien considérée .

Après avoir eu trois enfants, Karl Gustav et Augusta quittèrent Dantzig autour de 1870 . C’était une époque d’émigration en masse des Allemands quittant la région de Dantzig . L’économie était pauvre et les gens vivaient dans une ambiance de prospérité artificielle, de remises d’impôts et de prix élevés . Il n’y avait pas une population Allemande suffisante pour la « germanisation »

Les KREY s’installèrent à St Wendel, dans la Sarre, apparemment encore avec les chemins de fer . A St Wendel, Augusta mit au monde huit enfants de plus et ensuite ils déménagèrent pour

St Johann où les deux derniers sont nés . Trois sont morts nouveaux nés et un autre à l’âge de trois ans . Comme son père, Karl Gustav eut aussi 5 filles de suite avant d’avoir un garçon, Gustav Heinrich . Clara était le 8 ème enfant, Robert Herman le 11 ème  et Paul Frederick le 12 ème  .

Karl Gustav est mort à 57 ans en 1894 quand Robert et Paul avaient 11 et 12 ans . Leur mère est morte 9 ans plus tard à l’âge de 59 ans, laissant 5 enfants non encore mariés .

Nota : Ce travail a été exécuté à partir de documents en Anglais, eux-mêmes traduits de l’Allemand

Le traducteur ne s’est pas contenté d’une traduction « littérale » mais s’est efforcé d’employer les mots et expressions qui, en restant le plus près possible du vocabulaire initial, permettent une lecture plus littéraire des textes et remercie les lecteurs pour leur indulgence .

 
 
 

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